BRESSON

De ma caille à ma couille,

Il n’y a qu’un pas.

Ou plutôt deux lettres,

Pour toi je me fais du sang d’encre,

Derrière la fenêtre.

On m’a dit t’es pas un rigolo,

Vas-y détends-toi.

Mais j’suis pas un gigolo moi,

Alors je m’eclipse,

En mouvements, deux temps, trois.

Et si mon style est démodé,

Un peu comme la salopette,

Il appartiendra à un temps,

que les moins de 80 ans ne pourront pas connaitre.

Votre amour,

J’ai mâché,

recraché.

Car mon coeur,

mes sentiments par tes soins,

arrachés.

Ma vie et mes souvenirs,

Croqués par Edward Hopper,

Je trainais devant le lycée,

J’attendais,

Croquant mon jambon beurre.

Qu’on se quitte,

L’été, ses orages…

Mes cauchemars?

C’est ma peur,

scénarisée par Tobe Hooper.

 

Et je flanais,

Par de là le Beaujolais,

Je faisais mes armes,

je me baladais,

Ce bon vieux fils de pute de Gamay,

séchait mes larmes.

Nan mais je te dis ça,

Parce que je sais que tu ne pensais plus vraiment à moi.

Le gamay, le Beaujolais,

Ces 2 beaufs,

Qui volent un oeuf

mais incapables de piquer un boeuf,

Ces scélérats, ces 2 incompris…

Sont finalement comme moi,

Je suis comme eux,

C’est mes fidèles,

c’est mes amis.

Des fois je me sens comme ma terre,

j’me sens battu.

Parce que j’ai cru entendre mon nom,

A travers le tumulte, tout ce bordel,

alors j’ai couru,

Turlubrelu

à bride abattue.

J’y ai cru.

J’y crois tellement plus,

Que j’y crois… et que,

Les doutes, j’ai roulé d’ssus,

Et puis si on avait su,

personne n’aurait venu.

 

Marche avant,

marche arrière,

Beaujeu,

La chevalière.

 

 

 

 

 

 

 

A toi ma fille,

Celui qui t’offre des roses,

t’attend sur le seuil,

tiens-le à l’oeil.

Pour les autres,

 

Méfie-toi d’eux comme de la peste,

les hommes c’est de la crasse,

d’la sale race,

L’hypocrisie ils l’empestent,

La bouche pleine de promesses,

Retiens-bien,

Pour la fesse,

ils s’empressent,

Mais dis-toi bien que tu resteras seule,

en cas de grossesse.

Et celui-là,

S’il te menace,

Tape dans les couilles,

Arrache-toi,

A toute vitesse,

Sans demander ton reste.

N’oublie jamais,

nique sa race la politesse,

T’es ma fierté,

T’es ma princesse,

Ta dignité,

Faudra la défendre,

à tous, leur montrer,

leur démontrer, sans cesse,

et sans cesse…

 

Et sans cesse.

 

Nique sa race la politesse.

DSC_2554

 

 

Je voulais que vous eussiez été toutes amoureuses de moi.

J’voulais faire des émeutes,

Le coeur sensible, j’suis trop ému.

 

 

 

Parce que je suis à l’ancienne,

En amour comme en bagarre,

c’est toujours un contre un.

Ca vous fait rire?

Je vous prends tous.

Un par un.