MY HARVEST 2017 IN MY FU**** BEAUJOLAIS
Hola Cantal?
Fais moi risette,
On fait « Cheese », Pour 2017
sur la permanente à Chantal.
Arrivant tout droit de la paysannerie précaire,
on partage le pain, le vin
et le chocolat
de façon sécable.
J’ai le Beaujolais qui me démange,
vintage,
Façon PAL SECAM.
T’as qu’à viendre
On n’est pas sectaire.
Au gamay,
Je déchaîne les enfers.
Les anges aux trompettes.
Les démons aux platines.
Je suis Marc Landers.
Ton deuxième prénom c’est Eglantine.
Et la douceur de mon Beaujolais
te séduit
ou t’égratigne.
Aux adversaires avec vos vins,
quand vous me dites « Santé »,
Je me susurre doucement
« Smecta ».
Et je repense au Smack de Judas,
Et Pierre qui dit aux autorités,
J’sais pas c’est qui c’mec.
1000 fois je veux abandonner.
1001 fois je me dis Non!
Je finirai ma vie bedonnant,
dansant les bras écartés.
Les poches vides
mais les bourses pleines.
Je finirai les poches pleines,
et les bourses molles.
Que les puissances spirituelles se lèvent
ou se taisent à jamais.
Et dans ma tabatière
j’ai du bon gamay.
Réveiller les vieux démons,
Parler de tout et de rien,
avec des vieux déments.
J’abandonne Dieu,
Laissant
Lucie Faire.
J’suis juste un petit qui veut jouer avec les grands.
Dans le monde du vin,
J’ai 8 ans.
Je te couve une angine
ou
une grosse colère.
En vendanges, quelques calories,
saucisson-fromage mon régime alimentaire.
Parce que les vendanges ne seraient pas les vendanges,
sans les les putains d’imprévus,
pannes
et autres intempéries.
Et j’ai pris le temps
d’aller te chercher des fleurs.
Pour que ça paye,
je fais des efforts.
La vinif assassine
et le gamay malpoli.
Dans mes rêves,
mes gros doutes,
bottant des culs,
nettoyant des cuves,
écoutant du gros son,
m’endormant sur tes seins.
Je danse avec toi au ralenti,
t’as les lèvres sucrées.
Je crois que je deviens sourd.
Il est 6h10…
J’ai oublié de me réveiller.
Je suis encore à la bourre.
Et j’avoue que j’arrive souvent en retard,
car j’ai préféré te faire l’amour.
Roulant vite,
je rattrape le temps.
Et puis c’est pas la mort.
Le quart d’heure Beaujolais,
C’était le quart d’heure poétique,
Mon quart d’heure de répit,
Même si ce n’est pas de tout repos.
J’ai découvert un Cote de Brouilly,
avec lequel on s’enivrera.
Dans le vin,
j’ai grandi.
J’ai 11 ans.
Et je m’en bats les steaks,
je te fais un Ippon
si t’es pas content.
Mon Beauj,
maintenant…
C’est « Mon » tatami.
Et c’est que le début….
Y’ en a ils ont jamais rien fait
mais il se prennent pour des profs.
Z’en faites pas les amis.
On est avec Alberto et Popov,
et des fois Vassily.
LA puissance populaire,
cernée,
les cheveux en bataille,
du Beaujolais dans les verres.
APOLLO BROWN – SWEETER THAN WINE