TOTTI

 

 

 

 

 

Dans la vie il faut tenter,

Je suis un tenteur,

Souvent rateur,

Ambitieux et fouilleur

comme un raton laveur,

Les dents longues et acérées

J’suis un castor,

Qu’a décidé de nager avec les requins blancs,

Je vais faire un barrage pour défendre le « Villages. »

Quoi qu’est-ce t’as? J’ai les marques au visage.

On m’a dit t’es un clown.

Je suis le clown de Tim Curry,

celui de la terreur.

Mes cartons envoient du gros son.

J’vais pas te faire un dessin.

Défenseur central de mon terroir,

Pour le Beaujolais je rentre dans les arrêts de jeu.

Dans la vie il s’en faut de peu.

Au coup franc surveille tes lucarnes,

Quand je souris je suis moche,

je vais te faire peur

je suis une carne.

Mon sommeil réparateur,

Mon dos plus souple.

Ces faux amis universels séparateurs,

dans le dos des couples.

La jument de mon grand-père

laboure sa terre,

muscle sa croupe.

Je suis un clown,

avec sa troupe.

Le gamay meurtrier et la vinif assassine,

Ton DNO n’y fera rien,

Appelle la Police Judiciaire.

Incarcéré et menotté,

Dans les journaux, les magazines,

Mon T-shirt taché de vin,

Sur le nez mes Wayfarer.

L’ascension sociale n’est pas souvent au mérite,

On m’a dit pour monter il faut sucer,

et apparement un paquet de b****.

Mais toujours celles des plus forts.

Alors sois le plus fort ou tu seras pris pour un âne.

J’ai déjà du mal à avaler un doliprane,

On ne sait pas courber l’échine.

Ils ont trop parlé, j’ai mal au crâne.

Je mets des étoiles, y’a des mamans qui regardent.

Femme, être une femme,

Pas facile, moi j’aurais trop la flemme.

Dans mes rêves,

je m’en vais tenter de voler ton coeur

et je pédale sur mon vieux vélo.

T’as l’oeil qui brille, qu’est-ce que tu nous couves?

Pour les mères au foyer et les jeunes louves.

En parlant d’étoiles,

du Beaujolais je veux être une comète

pas une commère.

On avait dit pas les mamans

Depuis plus d’un an,

le Beaujolais c’est ma maison.

Le Beaujolais est ma maison.

Le Beaujolais est ma raison.

Le Beaujolais c’est mes raisins.

Et si t’aimes pas,

J’te rentre dedans,

comme un frottis.

Je me méfie de ceux qui disent bonjour,

la verge à la main.

Je ne m’approche pas de ceux qui dansent

un verre à la main.

Teigneux et rancunier.

Mon transfert inaperçu  ne vaut rien.

Je suis revenu dans mon club  Beaujolais.

Ici je fais tous les postes avec les parents

tantôt  entraineurs

tantôt supporteurs.

Je relève le col à la Canto.

Je reprends mon maillot en Beaujolais.

On m’a dit c’est la bonne? d’un air narquois,

C’est ta mère qui est bonne,

Comme dit le p’tit Jimmy et sa coupe Iroquois.

Je te mets des têtes à la Totti.

Je finirai ma carrière ici.

A la Totti.

Terrorisé quand tu faisais la grosse voix,

Pour ceux qui nous ont fait discrètement un Beregevoy,

La paysannerie dure, et j’ai pas réussi à noyer les p’tits chats.

J’ai pas pu

taper le lapin non plus, c’est pas ma faute il s’est sauvé..

Enfin voilà quoi.

En montant à l’échelle, j’ai fait tomber un bout de foi.

En bon paysan,

il faudra que je devienne pécunier.

Les belges m’appellent le speculoos,

Que mes adversaires me ressentent comme

un speculum.

On est des rabouins,

et on va te la mettre dans l’cul.

***.

Ah mince les étoiles ont décalé j’ai pas vu.

Je traite mes Beaujolais comme des crus,

Et mes crus comme des premiers crus.

Et j’ai eu ces deux crus inattendus.

On m’a demandé ce qui caractérise un grand terroir,

et j’ai juste dit,

C’est lorsque les lotissements reculent face aux plantations,

Ce qui n’est pas le cas chez moi, enfin pas encore,

Sait-on jamais, faites bien attention.

J’ai repris mon souffle,

et je crache sur vos vieilles superstitions crevées.

La tenue de pluie percée comme un hymen,

Ils m’ont dit que tu m’aimais pas,

et puis même..

Je voulais te dire au combien je t’aime, te faire un hymne.

Teigneux et rancunier.

Enfant, timide.

Enfant, terrible.

Et rappelle toi,

si tu n’aimes pas,

j’te rentre dedans comme un frottis .

Je me souhaite longue vie.

Je vous souhaite longue vie et…

C’est tout.

Le verbe haut,

la verge dure.

Teigneux et rancunier,

Je me cache quand j’ai les yeux mouillés.

Ecrit en gros dans la ville du vil loup  de Vilnius,

« L’homme a le droit de faire des erreurs. »

Je travaille le cardio fort,

Je fais les marchés aux puces,

 

 

On jouera physique,

Si t’as pas de technique,

Tire moi par le maillot.

 

Pas de but compliqué,

Mes yeux dans tes yeux,

Petit pont sur le gardien.

Regarde moi bien.

 

 

 

Le Beaujolais c’est ma maison.

Le Beaujolais est ma maison.

Le Beaujolais est ma raison.

Le Beaujolais c’est mes raisins.

 

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